11è forum des sciences cognitives - samedi 31 mars - Paris - Cordeliers
Merci de trouver ici le programme d'un colloque qui semble particulièrement intéressant!
C.T.
Merci de trouver ici le programme d'un colloque qui semble particulièrement intéressant!
C.T.
Ci-dessous le programme de la réunion SESYLIA (PRISMES - Sorbonne Nouvelle) de vendredi 10 février de 14h à 17h à l'Institut du Monde Anglophone, 10 rue de l'école de médecine, Paris.
Veuillez trouver ici le rapport Apprendre les langues, apprendre le monde, janvier 2012, publié le 2 février.
2° Appel à communication
Colloque International
Monologuer
Formes et pratiques
Dates : du 10 au 12 septembre 2012.
Lieu: Paris
Qu’est-ce qu’un « monologue » ? Quelles sont les conditions nécessaires pour qu’un monologue surgisse ? Du monologue de théâtre à la logorrhée, en passant par le monologue intérieur, le langage égocentrique des enfants, la psychanalyse même comme forme de monologue, existe-t-il des critères de définition communs ou ces formes divergent-elles radicalement ? Comment peut-on les décrire, en tant que configuration langagière et manifestation d’une subjectivité à l’œuvre ? Les questions suscitées par les monologues sont multiples. N’ayant jamais été envisagé de façon transversale, le monologue interroge l’homme dans son rapport à soi, au langage et aux autres.
Une perspective pluridisciplinaire permettrait à la fois de mieux saisir la spécificité de chacun des monologues et de les penser les uns par rapport aux autres, au travers une circulation féconde des savoirs et des outils conceptuels.
Nous proposons un colloque pluridisciplinaire autour de ces questions. Des interventions d’artistes invités (musiciens, comédiens, conteur) ponctueront les interventions scientifiques.
Conférenciers invités
- Kirill O. Thompson, National Taiwan University (Philosophie)
http://www.theberendelfoundation.com/node/49
- Anders Holmberg, Newcastle University (Linguistique)
http://www.ncl.ac.uk/elll/people/profile/anders.holmberg
Invitée d’honneur
- Katherine Nelson, City University of New York (Psychologie)
http://web.gc.cuny.edu/dept/psych/subprogs/devpsy/nelson.html
Lire la suite: Monologue_appel
Colloque international
Langages – Cultures – Sociétés : interrogations didactiques
20, 21 et 22 juin 2012
Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle- DILTEC (EA 2288)
PROLONGATION DE L’ APPEL A COMMUNICATIONS (15 FEVRIER 2012)
Le laboratoire de didactique des langues, des textes et des cultures (DILTEC, EA 2288) arrive à l'heure d'un bilan. A cette occasion, et au cours d’une réunion internationale à Paris les 20, 21 et 22 juin 2012, ses membres souhaitent mettre en regard les résultats de leurs travaux avec ceux obtenus dans d'autres équipes et s’interroger ainsi sur les perspectives de recherche qui se dessinent dans le champ de la didactique des langues.
En raison de la pluralité des domaines et des thèmes qui font l'objet des recherches de l'équipe, ce colloque s’organisera autour de quatre thèmes qui, par leurs orientations différentes et leurs recoupements partiels suscitent une réflexion sur les liens entre la didactique des langues et ses disciplines de référence. La compréhension des objets de la didactique des langues impose en effet un travail qui se situe à l’intersection de différentes disciplines qui, comme, la linguistique, la sociologie, la littérature, l’anthropologie, la psychologie, pour ne donner que quelques exemples, contribuent à éclairer les interrogations didactiques.
Deux conférenciers invités ouvriront et fermeront le débat afin d'une part de déterminer les grandes tendances de la recherche dans nos domaines de par le monde et d'autre part de faire une synthèse des débats du colloque. Les travaux du DILTEC seront présentés par ses membres, au cours notamment de quatre conférences plénières. Le colloque, envisagé comme un lieu de rencontres et d’échanges, vise à souligner, à décrire, à analyser ou encore à interroger la complexité des relations qui se tissent entre langages, cultures et sociétés (tout comme entre les disciplines qui les étudient) dans les interrogations et recherches en didactique des langues.
Pour envisager plus précisément un tel objectif, chacun des quatre axes thématiques suivants, dessinent des pistes et des cadres de réflexion autour desquels les propositions de communication s’articuleront.
Lire la suite AppelDILTEC2012_FR_ANG_ES_final
Samedi 24 mars 2012, 9h30 -17h à l’ IUFM, Université d’Artois, Villeneuve d’Ascq
Judith Barna, Université d’Artois – IUFM,
Cédric Brudermann, Université Paris 3
Marie-Christine Deyrich, Université de Bordeaux-IUFM
- 9h30-10h00 : accueil
- 10h00-11h00 : les acteurs de la chaîne de production des connaissances scientifiques, les bases de données bibliographiques internationales, les archives ouvertes, le CADIST. Quels enjeux pour la publication scientifique ? Mme Françoise TAYARA (Université Charles de Gaulle - Lille 3)
-11h00-12h00 : La publication électronique, Françoise DEMAIZIERE (rédactrice en chef de la revue ALSIC , expertise pour ReCall)
-14h00 – 15h00 : Pratiques de publication : méthodologies et techniques pour une recherche valide, Françoise RABY (Université Joseph Fourrier Grenoble1, LIDILEM)
-15h00-16h30 : Connaissance des revues nationales / internationales, le point de vue des rédacteurs
-Jozep COLPAERT, editor CALL Journal at Taylor & Francis
-Marie-Pascale HAMEZ rédactrice en chef des Langues Modernes
-Martine VIDAL, rédactrice en chef Distances et Savoirs
- 16h30-17h00h : Discussions et synthèse des travaux
Inscriptions: http://www.ardaa.fr/JELille.html
RAPPEL:Il reste encore quelques places pour communiquer lors de l'atelier de didactique du prochain congrès SAES!
TRANSPARENCE SAES 2012 LIMOGES - 11-13 mai 2012
ATELIER DIDACTIQUE ET ACQUISITION
En didactique comme dans d’autres champs des sciences sociales, le concept de transparence semble éclater en de multiples bulles dont la transparence cache un cloisonnement sémantique, voire conceptuel. Fidèles à la tradition du congrès qui cherche à travailler les concepts en extension plus qu’en intension, nous vous proposons librement quelques pistes thématiques à explorer.
Nous pourrions tout d’abord, nous interroger sur la lisibilité même des champs d’investigation de notre domaine de recherche. La didactique renvoyant nécessairement à des modes d’opération empiriques, à une dialectique entre le théorique et le réel, entre l’abstrait et le concret, il est légitime de se poser la question des soubassements théoriques de nos recherches : nos objets d’étude, nos démarches, nos expérimentations seraient-elles empreintes d’une opacité qui empêcherait la compréhension de nos discours ? De quelle manière le traitement didactique des pratiques pédagogiques opéré par le chercheur peut-il être transparent alors qu’il tend à démontrer tant la complexité des savoirs, des savoir-faire et des processus à l’œuvre que la variabilité des styles cognitifs ?
Transparences des pratiques de classe et de formation
Transparence ou obscurité des pratiques de l’enseignant dans la salle de classe : y-a-t-il adéquation entre les scénarios pédagogiques élaborés par les enseignants et leur mise en œuvre ? Y-a-t-il conscientisation suffisamment transparente des choix opérés par les enseignants tant en formation qu’en évaluation ? Quel est le degré de transparence des contrats didactiques passés entre maîtres et élèves ? On constate que les pratiques de classes ou de formation sont le plus souvent questionnées du point de vue de l’ opacité ce qui revient à poser implicitement la question de la transparence dans une axiologie qu’il convient d’interroger : la transparence c’est nécessairement bien, l’opacité c’est nécessairement regrettable.
Transparence des pratiques éditoriales :
Lisibilité des constructions et des progressions des auteurs de manuels scolaires ou de guides pédagogiques : leurs choix sont-ils davantage transparents aujourd’hui pour ce qui concerne, par exemple, les notions et les valeurs que ces choix véhiculent ?
Transparence et acquisition de l’anglais
La question de la transparence des mots et des structures d’une langue à l’autre, constitue un lieu de débat entre les approches psycholinguistiques, cognitivistes, développementales, etc. Mais elle a désormais également gagné le champ de la didactique où se pose désormais la question des stratégies d’enseignement et d’apprentissage des ces objets transparents, comme l’apprentissage du lexique, le rôle des mots transparents dans l’inter-compréhension de texte ou la traduction, etc.
Transparence et utopie, transparence ou invisibilité?
Nous terminerons ce tableau éclectique en évoquant les relations qui unissent les instruments de l’apprentissage et la transparence. En effet, depuis le Panoptique de Bentham ou la Nouvelle Atlantide, la construction de la transparence : transparence des lieux, des objets, des relations a été sous-jacente à maintes utopies et anti-utopies. Nous pourrions donc interroger de ce point de vue les nouveaux instruments de l ‘apprentissage de l’Anglais, langue seconde ou étrangère :les réseaux sociaux, les jeux plus ou moins sérieux, les tableaux blancs interactifs, les tablettes. Ces artefacts, débarrassés de leurs apprêts didactiques permettraient-ils le développement d’un mieux apprendre parce que de manière directe, bannissant la houlette d’un enseignant devenu transparent, c'est-à-dire invisible… ?
Les collègues sont encouragés à inscrire leur réflexion dans la thématique du congrès mais ce n’est pas toujours facile et toutes les propositions seront examinées avec intérêt et bienveillance.
Elles sont à envoyer à
RABY Frnaçoise raby.francoise@club-internet.fr
VOISE Anne Marie (voiseam@club-internet.fr)
ANNONCE D’UNE JOURNEE D’ETUDE
Qu’est-ce qu’apprendre une langue ?
Mercredi 14 décembre 2011, Université Paris Ouest, Nanterre, bâtiment G, salle G 614, 9h-18h
ACCES : RER A, arrêt Nanterre Université
Journée scientifique organisée le mercredi 14 décembre 2011 par Gilles Louÿs (EA 1586 Centre des Sciences de la Littérature française, F.ET.E : Français pour ETudiants Etrangers, Paris Ouest Nanterre La Défense) avec le concours de l’Union des Professeurs de Langues des Grandes Ecoles, du Centre des Sciences de la Littérature française (Paris Ouest) et des écoles doctorale Lettres Langues Spectacles et Connaissance, Langage, Modélisation (Paris Ouest).
Lieu : bâtiment G, salle G 614
Comité scientifique
Alain Cazade (EA 4405 CICLaS, Paris Dauphine)
Jörg Eschenauer (Union des Professeurs de Langues des Grandes Ecoles / Ecole des Ponts, ParisTech)
Danièle Flament (UMR 7114 MoDyCo / Université Paris Ouest Nanterre la Défense)
Jacques Prévot (EA 1586 Centre des Sciences de la Littérature française / Université Paris Ouest Nanterre La Défense)
Jean-Louis Chiss (EA 2288 ERADLEC, Université Paris 3)
Cette journée vise à explorer et définir l’expérience du sujet qui s’exprime et communique dans une langue autre que la sienne et, corrélativement, à s’interroger sur la manière dont ce savoir-faire s’acquiert à travers une gamme de pratiques pédagogiques diverses empruntées à des domaines d’application multiples.
Le point de vue adopté ici est de considérer que parler dans une autre langue, c'est passer d’un « corps parlant » à un autre, pour autrui comme pour soi-même, se faire devenir momentanément un autre individu, avec les effets cognitifs, sémantiques, émotionnels, relationnels et culturels que cela suppose.
L’hypothèse défendue est que l’observation de cette démarche dépasse la simple prise en compte du "para-verbal" (gestes, mimiques, postures). Par exemple, articuler des sons, tons ou mélodies en japonais et en espagnol oblige le parleur à placer différemment les divers muscles mobilisés par l'expression de ce qu'il dit, ce qui lui donne littéralement un visage et une voix distincts selon la langue qu'il parle, produisant de lui-même, consciemment ou non, une réalisation subjective et relationnelle distincte de sa manière d’être dans sa langue maternelle. Cet aspect fondamental de l’action langagière humaine est relativement peu décrit, et sa mise en œuvre n’est guère systématisée ni explicitée en didactique des langues.
Dans ce contexte, l’objectif de cette journée est de donner forme et substance à ce point de vue et d’en explorer les conséquences pédagogiques susceptibles de devenir le lieu d'une rupture épistémologique :
a) du point de vue théorique : du fait que les recherches en matière de langue (ou de discours) se focalisent en général précisément sur les unités dites "linguistiques" sans se préoccuper de l'amont (la réalité des conditions) dont elles sont l'aval (le résultat et la formalisation souvent désincarnée) ;
b) du point de vue pratique : du fait que, de manière générale, les didactiques sont tributaires des domaines habituellement convoqués dans l’apprentissage des langues, tels la grammaire, le lexique, la phonétique, la sémantique, la pragmatique, la culture (représentations, stéréotypes…), et n’ont pas les moyens de se référer à une compréhension autre (et plus globale) de ce qu’est l’expérience de la parole.
Ce colloque se propose de mettre en lumière les théories actuelles qui font toute sa place au vécu corporel de l’apprenant dans la compréhension ou la production linguistique (en tenant compte des rapports aux courants pertinents en linguistique, psychologie, phénoménologie), et de les relier aux pratiques pédagogiques faisant appel au « corps parlant » (théâtre, gestuelle, danse, musique, chant, orthophonie…) qui en illustrent sur le terrain la pertinence didactique.
Programme
9h Ouverture et présentation de la journée: Christophe Martin (Paris Ouest, directeur de l'EA 1586, co-directeur de l'UFR PHILLIA)
L'expérience de la parole : président Robert Damien (Paris Ouest, directeur de l'ED 139)
9h15-10h Conférencier invité : Didier Bottineau (CNRS, UMR 7114 Modyco & Paris Ouest) : « Comment l'expérience de la parole constitue le sujet psychologiquement, intersubjectivement, cognitivement, culturellement, et ce à travers l'interaction, par la motricité et la sensorialité »
10h-10h15 Echange avec la salle
10h15-10h45 Pause
Le corps parlant : président Alain Cazade (EA 4405 CICLaS, Paris Dauphine)
10h45-11h05 : Philippe Turchet, Chercheur en synergologie, Canada) : « Et si l'apprentissage d'une langue passait aussi par l'intégration non consciente d'un langage corporel associé ? »
11h05-11h25 : Catherine Garitte (EA 4431 Psychologie des processus et conduites complexes, Paris Ouest) et Larisa Olteanu : « L’apprentissage des gestes conventionnels en roumain et en français chez les enfants bilingues de 7 à 11 ans » » :
11h25-11h45 : Jean-Rémi Lapaire, Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 : « Corps pensant, corps parlant, corps en mouvement »
11h45-12h Echange avec la salle
12h-13h30 Déjeuner
Perspectives didactiques 1 : président Thomas Gomez (Paris Ouest, directeur de l'ED 138)
13h30-13h50 Vera Dickman (Télécom ParisTech) : « Médiation du corps dans les apprentissages langagiers et interculturels »
13h50-14h10 Jörg Eschenauer (Ecole des Ponts ParisTech) : « Apprendre une langue en tandem »
14h10-14h30 Amina Bensallah-Poulain (UMR 7114 MoDyCo, CNRS & Paris Ouest) : « L’ancrage corporel du langage – Apport des pratiques orthophonistes à l’enseignement d’une langue orale « étrangère » »
14h30-15h Echange avec la salle
15h-15h30 Pause
Perspectives didactiques 2: président Jörg Eschenauer (ParisTech & UPLEGESS)
15h30-15h50 : Joëlle Aden, Université du Maine (INEDUM/CREN, EA 2661) : « Empathie et approche théâtrale en didactique des langues »
15h50-16h10 : Graça Dos Santos (EA 369 Etudes romanes, Paris Ouest) : « Je est un autre. L'expérience du bilinguisme et duthéâtre pour enseigner et apprendre une langue. »
16h10-16h30 : Stephen Scott Brewer (Centre de recherches Education Formation : EA 1589 Université Paris Ouest) : « Apprendre une langue : l’enjeu du ‘jeu intérieur’ »
16h30-17h Echange avec la salle
17h-18h Table ronde présidée par Danièle Flament-Boistrancourt (UMR 7114 MoDyCo, Paris Ouest), Boris Sautereau et Emmanuelle Sauvage (EA1586, Paris Ouest, FETE), Sylvaine Hughes (EA 370 Centre de recherches anglophones, Paris Ouest), Idelette Muzart (EA 369 Etudes romanes, Paris Ouest), Jean-Marc Chamot (6e DAN Aïkido, EA 370, Paris Ouest).
18h Cocktail dinatoire de clôture
Vous trouverez ci-dessous l'appel à communication en version trilingue concernant le colloque international "langages - cultures - sociétés : interrogations didactiques" du DILTEC qui aura les 20, 21 et 22 juin 2012.
Le CLES 2 a-t-il fait long feu ?
Inauguré en 2000 (voir B.0 n° 25 du 29 juin 2000), révisé en 2007 (voir B.O. n° 20 du 17 mai 2007), et véritablement inscrit, avec le C2i2e, comme un passage obligé des concours d’enseignement à partir de la session 2012, le Certificat de Compétences en Langues de l’Enseignement Supérieur de deuxième degré retournera-t-il avant même la fin 2011 aux oubliettes des bonnes intentions non suivies d’effet ?
Des efforts s’étaient pourtant mis en place afin de permettre à de nouvelles générations de professeurs des écoles et de professeurs de disciplines autres que linguistiques d’attester de vraies compétences dans une langue étrangère aussi bien en compréhension qu’en production orale et écrite et en interaction orale ; de nouveaux centres venaient de se voir attribuer l’habilitation à délivrer le CLES et des équipes s’étaient constituées après avoir reçu une formation adéquate (voir la carte des pôles CLES en France). Une vraie dynamique semblait enfin lancée au moment même où se conçoivent les maquettes des nouvelles licences et où un tel objectif fort et clair pouvait pleinement justifier la création de doubles licences, ou de licences en majeures-mineures au profit d’un véritable plurilinguisme.
Or, le ministère vient de faire marche arrière sur l’impérieuse nécessité pour tous les futurs professeurs de faire état d’une certification au niveau B2 du CECRL aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.
Lire l’article suivant (dernière version du texte ministériel).